Dépression
Mieux comprendre la dépressionLa réalité dépressive est marquée par des contradictions qui nous interpellent. Beaucoup trop de patients prennent des antidépresseurs tout en continuant d’être déprimés. Beaucoup trop de patients sont déprimés malgré les traitements et les psychothérapies suivies. Malgré ces interventions, beaucoup trop de patients ne retrouvent plus leur état d’avant la dépression.
Malgré les consultations qui se prolongent de plus en plus et durent de plus en plus, la dépression s’installe. Le patient s’accommode et glisse doucement dans le circuit psychiatrique (visites aux cabinets, visites aux urgences, séjour en cliniques ou à l’hôpital). Rien ne semble arrêter la dépression. Le piège de la psychiatrie classique enferme progressivement les patients dans son labyrinthe où ils deviennent captifs. Heureusement, cela n’arrive pas à tous, mais à beaucoup trop de patients.
Beaucoup trop de patients se trouvent dans cette impasse, parasités par une psychiatrie (classique) inefficace qui finit les convaincre que la dépression est une maladie qu’il faut juste porter sans jamais guérir. Comme le dilemme du garagiste qui répare votre voiture, qui roule après mieux, jamais comme avant, mais qui dysfonctionne toujours. Quoi faire ? Changer de voiture, ou de garagiste ?
Neopsy veut redonner l’espoir à tous ces patients et leurs proches perdus dans le labyrinthe de la psychiatrie, qui ne retrouvent pas la sortie ou leur vie d’avant.
Ce qui rend pessimiste cette réalité de la dépression est la façon de traiter la dépression. Pourquoi il y a des patients qui rechutent en dépression ? Pourquoi la dépression revient-elle ? Pourquoi n’arrivons pas à se débarrasser efficacement de la dépression ? Qu’est-ce qui ne va pas dans la méthode de la psychiatrie actuelle ?
Beaucoup trop de patients et de médecins considèrent la dépression une maladie compliquée ou incurable, qu’il faut peut-être accepter et porter. Beaucoup trop de patients qui se sont battus avec la dépression finissent par se résigner.
La NEOPSY est l’idéal d’une psychiatrie qui traite différemment la dépression en mobilisant d’une manière différente les ressources et les connaissances afin d’obtenir des résultats favorables et cela sans antidépresseurs.
La réalité de la dépression
L’OMS (Organisation mondiale pour la Santé) estime que les troubles dépressifs représentent le 1er facteur de morbidité et d’incapacité sur le plan mondial (communiqué du mars 2017). Ainsi, on compte plus de 300 millions de personnes dans le monde souffrant de dépression soit une augmentation de plus de 18 % de 2005 à 2015. La dépression n’est pas un trouble de santé à prendre à la légère. Elle peut conduire au suicide. Chaque année, près de 800 000 personnes meurent par suicidant. Le suicide est la deuxième cause de mortalité chez les 15-29 ans.
La dépression est un phénomène qui surprend l’individu au cours de son existence et qui peut changer sa manière de vivre au quotidien. En fait, elle correspond au moment où l’état de l’humeur bascule et devient négative. C’est la perception même de la vie, et de ce qui nous arrive au cours de celle-ci qui devient sombre, triste et essentiellement pessimiste.
La dépression fait véritablement basculer la vie, avec des conséquences qui peuvent affecter profondément le destin. Ses “victimes” se sentent alors perdues et doivent se battre pour récupérer leur vie d’avant. Ce combat peut sembler difficile, voire impossible. En réalité, beaucoup de personnes ne s’en sortent jamais et deviennent des abonnés de la psychiatrie, qui les accompagne dans son labyrinthe pour les fidéliser.
Au début, et malgré leur dépression, les malades semblent optimistes, gardent l’espoir et se montrent réceptifs aux promesses de la psychiatrie qui leur propose l’aide de récupérer leur vie d’avant. Et cela arrive souvent. Trop souvent !
Bon nombre de personnes restent perdues dans les méandres d’une psychiatrie qui épuise progressivement ses promesses et ses solutions. En outre, les dépressifs adoptent les solutions proposées, les traitements qui augmentent ou changent, mais avec des résultats souvent modestes ou pessimistes. Ce sont ces résultats défavorables qui vont faire perdre leur espoir, puis la phase de la résignation…
Devant ces échecs évidents, la psychiatrie classique reconnait pourtant avoir tout fait, faire ce qu’il fallait, avoir fait son maximum et suggère qu’avec un peu de courage, ce sera un succès. Les patients finissent souvent, beaucoup trop souvent, après des années de thérapie et de traitements, à accepter ou à “s’accommoder” avec une situation non résolue. Alors, très fréquemment les patients découragés se démobilisent, s’impliquent de moins en moins dans leur combat pour la vie et deviennent ainsi des victimes de la DÉPRESSION.
De plus, les psychothérapies s’enchainent et restent le seul moyen pour reconnaitre et soulager la souffrance dépressive, mais dans un climat de fatalisme irréversible. Les psychothérapeutes, du fait de la nature de leur métier et de leur personne empathique, apportent du soutien et du réconfort. Ce processus cultive souvent l’acceptation de la dépression comme maladie pénible, chronique et difficile à vaincre…
D’ailleurs, les psychothérapies font souvent l’inventaire des problèmes susceptibles d’être à l’origine de la dépression. Cela a pour effet de conforter les patients dans l’idée que leur vie est pleine de problèmes, les amenant à justifier ainsi cette dépression qui ne part plus.
La plupart des patients dépressifs prennent des Antidépresseurs, mais tout en continuant d’être dépressifs. Une question simple nous interpelle: quel intérêt y-a-t-il à poursuivre un traitement à base d’Antidépresseurs si la dépression ne s’arrête pas ? La réponse est toujours la même : les antidépresseurs semblent aider, et éviter le pire. Beaucoup de patients ont essayé eux-mêmes d’arrêter les antidépresseurs sans réussir… En réalité, ils ont souvent peur de les arrêter par peur que leur état n’empire. Les antidépresseurs accompagnent la dépression et les patients dépressifs et cela malgré des sérieux effets adverses comme la prise de poids, la perte de la libido, le dérèglement du sommeil ou l’anxiété de fond, etc.
Cette réalité se résume ainsi :
- La dépression reste une maladie difficile et chronique qu’il faut accepter avec résignation…
- La psychiatrie actuelle prescrit des antidépresseurs qui n’arrêtent pas la dépression, mais qui juste l’accompagne…
- La dépression fait basculer la vie des patients, une vie qui devient triste, pessimiste et qui ne revient jamais comme elle était avant…
L’approche NEOPSY veut changer la réalité de la dépression, mais pour le faire, avant tout il faut comprendre ses phénomènes spécifiques.