La thérapie Neopsy

Traitement

Avant d’envisager les solutions, il faut expliquer au patient le modèle thérapeutique utilisé pour le traitement. Autrement dit, selon quelle logique certaines solutions peuvent soulager la souffrance.

Neopsy utilise son propre modèle thérapeutique, qui fonctionne selon l’évolution clinique sous traitement.

Selon Neopsy, un traitement efficace (le vrai traitement) doit agir sur la cause (qui a été préalablement identifiée) et non sur les symptômes du problème (comme le pseudo-traitement).

Selon Neopsy, le traitement doit être précis, spécifique et de même nature que la cause qui crée le problème.

Selon Neopsy, une psychothérapie doit être utilisée seulement si la raison de la souffrance est d’ordre psychologique (par exemple suite à un évènement de la vie, à des conditions défavorables de vie, de travail, à des problèmes de couple, etc.).

Selon Neopsy, un médicament devrait être utilisé uniquement si la source de la souffrance est physiologique (biologique). 

Des traitements mixtes peuvent être envisagés pour des causes mixtes (d’ordre psychologique et biologique), ou lors de trouble inné de l’humeur (trouble borderline).

Lors de la consultation, le modèle thérapeutique Neopsy est clairement expliqué au patient à l’écran, avec la logique du traitement, les arguments techniques et le mécanisme d’action du traitement.

Les problèmes trouvent ainsi leurs solutions de traitement qui s’organisent sous forme d’un plan avec des liens entre d’un côté l’application des solutions sur les causes et de l’autre côté l’évolution des résultats mesurés.

On revient donc au diagramme vectoriel, qui a été construit à l’étape de la compréhension pour le compléter avec les solutions appliquées sur les causes (pour les rendre efficaces).

Le diagramme Neopsy présente d’un côté les solutions préconisées qui s’appliquent sur les causes, et de l’autre côté les objectifs à améliorer.

Le diagramme Neopsy ainsi construit, met en évidence l’essentiel de l’action thérapeutique et devient la Matrice vectorielle Neopsy.

Le plan thérapeutique s’organise ainsi d’une manière schématique et détaillée, pour indiquer comment chaque solution qui s’applique sur une cause doit permettre d’atteindre l’objectif correspondant identifié, donc une amélioration de l’état du patient.

La Matrice (vectorielle) Neopsy est construite avec le patient à l’écran pendant la seance.

Le traitement est ainsi organisé et structuré à l’aide de cette matrice vectorielle sous forme de dessin schématique et de liste d’hypothèses détaillées de traitement.

L’objectif final de cette étape est de bâtir un consensus logique de traitement avec le patient.

Exemple de protocole pour l’objectif d’amélioration du sommeil (ou bien dormir)

Ce but est décomposé en trois sous-objectifs :

– dormir 7-8 heures /nuit,

– améliorer la qualité du sommeil par un sommeil reposant,

– le sommeil doit devenir régulier.

L’amélioration du sommeil a un but à court terme (l’amélioration du sommeil en utilisant éventuellement des médicaments) et à moyen/long terme (l’amélioration du sommeil sans médicaments).

Les meilleurs résultats exigent une précision et une organisation rigoureuses de l’intervention.

Regardons le diagramme vectoriel sur l’objectif SOMMEIL :

Cause (trouble de l’humeur, prise de somnifères, antidépresseur) → Mécanisme (dérèglement du cycle de sommeil, addiction aux somnifères, déstructuration de l’architecture du sommeil avec la disparition de la phase 3 et 4) → Problème (sommeil insuffisant, non reposant, irrégulier, problème d’endormissement, réveil précoce) → Objectif thérapeutique (amélioration du sommeil) → Variables de contrôle V1 (dormir 7-8 heures /nuit), V2 (sommeil reposant), V3 (le sommeil régulier), V4 (sommeil sans médicaments).

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La matrice vectorielle garde seulement la solution qui s’applique sur la cause et le résultat espéré.

Solution 1 : Diminution et arrêt de l’antidépresseur qui a déréglé l’architecture du sommeil (si c’est le cas) ;

Solution 2 : Diminution progressive et arrêt des somnifères type benzodiazépines qui entretiennent le trouble du sommeil (si c’est le cas) ;

Solution 3 : Diminution et arrêt des toxiques (si c’est le cas) ;

Solution 4 : Arrêt de la consommation de café, thé vert ou noir, de boissons énergisantes, Coca-cola après 16h00 (si c’est le cas) ;

Solution 5 : Régulation du sommeil, se coucher dans un créneau d’une heure (par exemple entre 22h00 et 23h00)

Solution 6 : Prise provisoire d’un médicament inducteur de sommeil qui ne crée pas de dépendance ;

Solution 7 : Création des conditions idéales d’endormissement ;

Solution 8 : Séance de présentation à l’écran sur le phénomène du sommeil ;

Solution 9 : Mise en place d’un outil d’évaluation (avec présentation à l’écran) et suivi des variables de sommeil (heure de fermeture des yeux, heure d’endormissement, heure de réveil, durée de la sieste, total d’heures de sommeil, qualité du sommeil) ;

Solution 10 : Initier le patient et lui apprendre à remplir l’outil ;

Solution 11 : Observer, discuter et faire des associations entre les différents facteurs liés au sommeil.

Matrice vectorielle sous forme d’hypothèses :

  1. Court terme 

L’application des solutions 1 à 11 doit améliorer les variables du sommeil :

– V1 (dormir 7-8 heures /nuit),

– V2 (sommeil reposant et de qualité)

– V3 (sommeil régulier).

  1. Long termevoir V4 : (sommeil sans médicaments).