La thérapie Neopsy – Compréhension

Le diagnostic

Des causes, des mécanismes, des problèmes, des complications, des conséquences

À cette étape, il faut identifier d’une manière précise le nom de chaque problème. C’est essentiel ! La doctrine d’Hippocrate énonçait qu’il n’y a pas de malades, mais des maladies. Croire que chaque patient est unique par l’unicité de sa maladie, c’est faux !

Le patient est malade seulement s’il est atteint d’une maladie ou s’il rencontre un problème de santé, qu’il faut identifier et traiter. Si on discerne le problème, alors on saura le résoudre et c’est ainsi que le patient ne sera plus « malade » !

 Le diagnostic c’est le nom d’un problème identifié. Un patient qui ressent une souffrance psychique n’est pas le premier, ni le dernier au monde. Identifier son problème permet d’en connaitre la gravité, d’envisager les solutions/traitements, sur quelle durée, avec quelle chance de réussite etc.

L’identification d’un problème donne l’opportunité et toutes les chances de le résoudre. C’est pourquoi Neopsy insiste sur la précision diagnostique, pour le meilleur résultat.

À ce stade, nous avons :

  • Une base de données concernant le patient (avec l’histoire de sa vie, sa situation actuelle, l’histoire de ses problèmes, etc.) et
  • Une théorie (psychopathologique) qui nous aide à interpréter ces données.

Cela va nous permettre de comprendre la nature du mécanisme de la souffrance psychique et les causes.

L’identification de chaque élément d’un problème facilite sa compréhension globale.

L’étape du diagnostic identifie :

  • Les causes des problèmes : c’est le diagnostic causal (ou diagnostic des causes)
  • Les mécanismes : c’est le diagnostic psychopathologique ou dysfonctionnel (ou diagnostic du mécanisme de la souffrance)
  • Les problèmes de souffrance : c’est le diagnostic médical de la maladie (selon les manuels de diagnostics internationaux CIM 10 ou DSM.V)
  • Les conséquences défavorables (ou les complications), qui représentent les problèmes de deuxième degré : c’est le diagnostic consécutif.

Des conséquences défavorables (sous forme de complications) peuvent émerger et se rajouter à la liste des problèmes. Il faut donc faire la distinction entre les problèmes et les complications, car certains problèmes sont les causes des complications.

Par exemple, l’anxiété est une conséquence de la dépression et pas un problème en soi. Le trouble du sommeil est aussi une conséquence du trouble de l’humeur. Certains thérapeutes traitent l’anxiété ou l’insomnie séparément, comme des problèmes dissociés à la dépression.

Ces aspects subtils traduisent une compréhension approfondie des mécanismes et des causes, avec une influence directe sur les résultats.

L’identification d’un diagnostic exige des arguments d’exclusion, démarche qui marque le diagnostic différentiel, pour expliquer pourquoi on pose tel diagnostic et pas un autre.

Le diagnostic différentiel qui s’applique aux diagnostics causal, psychopathologique, médical et consécutif, doit garantir la précision des diagnostics proposés. Sinon, les mauvais diagnostics engagent les mauvais traitements et des résultats médiocres.