Troubles bipolaires

La souffrance psychique et bipolaire

De nombreuses personnes à travers le monde sont affectées par une souffrance psychique qui prend en otage leur quotidien, leur vie ainsi que celle de leurs proches, et qui altère leur condition et leur destin. Alors, tristesse, dépression, anxiété, insomnie, fatigue, alternant avec exaltation, euphorie, irritabilité, se succèdent, parfois dans la confusion. Cette souffrance, dans ses formes les plus typiques, pousse l’individu à voir tout avec pessimisme et le conduit à perdre espoir et confiance.

Notre mission

  • Rendre accessibles les informations complexes et compliquées de la maladie bipolaire, pour la soigner efficacement et permettre à la personne atteinte de revenir à sa vie normale, à sa vie avant la psychiatrie. Je répète : il ne faut pas accepter de vivre avec la maladie, mais plutôt la maitriser et la combattre !

  • Notre site offre des informations pratiques aux personnes en détresse et à leurs familles, pour les orienter vers les solutions correctes et efficaces. Cela concerne les personnes bipolaires, les proches et les soignants. 

Êtes-vous concerné(e)s par notre site ? Oui, si :

  • Votre vie est affectée par la souffrance psychique depuis plus de 6 mois 

  • Vous souffrez sans vraiment savoir de quoi

  • Vos réactions émotionnelles sont exagérées

  • Vous passez du temps pour chercher des informations, des réponses et des solutions à votre souffrance psychique

  • Votre vie est marquée par une diminution de vos capacités (physiques, mentales ou intellectuelles)

  • Vous passez du temps pour vous soigner déjà depuis longtemps (psychothérapies, consultations, hospitalisations, prise des médicaments…) sans que votre problème soit encore résolu

  • Vous prenez des traitements et que vous avez l’impression qu’ils sont inefficaces ou que vous ne pouvez pas les arrêter

  • Votre famille souffre à cause de vos problèmes

  • Vous avez subi ou vous subissez des conséquences psychosociales (séparation, perte d’emploi, conflits…)

  • Vous en avez assez, ou si vous êtes résigné(e)

  • Vous avez perdu l’espoir

  • Psychiatrie actuelle vous semble pessimiste.

Quatre questions essentielles :

01. Faut-il accepter de vivre avec la maladie ?

Non, il ne faut pas accepter de vivre avec la maladie, mais plutôt la combattre.

02. De quoi dépendent les résultats ?

  • Du degré d’implication des trois parties concernées (le patient, les proches et les soignants)
  • De la technique d’intervention (la conduite thérapeutique et les traitements)
  • Des outils utilisés pour le diagnostic et la mesure des paramètres. 

03. Est-ce normal que les problèmes de l’humeur persistent, malgré les traitements ?

Non, ce n’est pas normal !

Aujourd’hui, les avancées des connaissances nous permettent d’affirmer qu’une stabilité correcte et durable de l’humeur est possible, si les mesures d’intervention thérapeutique sont adaptées et complètes.

04. Pourquoi les problèmes de l’humeur persistent-ils, malgré les traitements ?

Ces problèmes de l’humeur aujourd’hui sont simples à résoudre, à condition de faire rigoureusement ce qu’il faut. Cela veut dire que le trouble de l’humeur (bipolaire et la dépression) profite de toute erreur possible.

Une conduite quotidienne adaptée reste indispensable pour maintenir la stabilité à long terme.

Le retour à la vie est toujours possible

Des personnes jusque-là normales, s’enfoncent petit à petit sur le chemin de la psychiatrie, jalonné par les consultations avec le psy, les psychothérapies, les traitements, etc. Je crois qu’il ne faut pas accepter de vivre avec la maladie, mais plutôt la combattre ! Malgré les avancées dans la médecine, la souffrance bipolaire est souvent mal connue ou mal diagnostiquée

 

Certains médicaments (comme les antidépresseurs, les anxiolytiques, les somnifères, etc) soulagent cette souffrance, mais avec le risque réel d’une dépendance qui peut se prolonger des années, et avec un constat d’inefficacité. À cette dépendance pharmacologique s’ajoutent les effets secondaires, qui font grossir, ou maigrir, qui tuent la sexualité ou qui sédatent trop.

 

        Les patients ainsi « psychiatrisés » ressentent souvent un fort sentiment de stigmatisation : ils ont peur, ils ont honte et redoutent que les autres apprennent leurs difficultés psychiatriques.

        Certaines personnes au contraire se battent pour garder la distance avec la psychiatrie, mais elles ne se sentent pas bien non plus. Elles soignent leur souffrance soit par des méthodes empiriques, soit avec leurs propres prescriptions, soit par des substances toxiques (drogues…). Souvent, elles ne connaissent pas encore ni le diagnostic de leur problème, ni la solution.

        L’entourage et les proches vivent souvent dans une souffrance silencieuse, dans le désespoir et la résignation, car ils ont déjà tout essayé, sans parvenir à une véritable résolution du problème. Cet engrenage psychiatrique détruit jour après jour le capital de santé et d’espoir de retrouver la vie d’avant… la vie d’avant la psychiatrie.

Les solutions pour vaincre les troubles bipolaires

La maladie bipolaire et la dépression doivent être combattues par une équipe performante et efficace formée par trois acteurs: le patient, son entourage et les soignants. L’implication des trois parties forme un système intégré de soins, que j’appelle :

«la convention bipolaire».

Elle engage les trois parties en leur assignant à chacun des rôles et les trois objectifs suivants :

  • connaitre et partager la compréhension de la maladie, des problèmes spécifiques et des solutions possibles;

  • adopter une attitude et une participation actives aux décisions thérapeutiques;

  • cultiver une préoccupation permanente pour observer et mesurer (avec des outils) l’évolution clinique du patient.

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